Dérivé du parapente : connaissez-vous le speedriding ?

Pour les amateurs de sensations fortes, le speedriding est devenu une tendance incontournable pour les sports praticables en hiver. À part faire de la luge et faire une descente en simple ski, vous pouvez vous orienter vers cette association de discipline d’hiver qui est assez récente et qui se pratique sur neige, permettant d’accéder aux pentes souvent inaccessibles auparavant. Mais quelles sont vraiment les bases de ce sport, quelles sont les conditions pour pouvoir le pratiquer ?

Faire du ski et du parapente

Le speedriding est en terme simple un sport d’hiver qui associe en même temps le parapente (voile) et le ski. Il est apparu vers les années 2000 et était pratiqué par les quelques pionniers parapentistes et riders. Le principe de pratique de celui-ci est de pouvoir rester au sol à une grande vitesse sur les escarpements avec des skis, mais aussi une voile de parapente de faible surface, équipée d’une petite sellette et d’une commande afin de pouvoir contrôler les descentes. Il est donc possible avec cela de passer sur des endroits autrefois dangereux et impraticables. L’objectif final de cette discipline n’est donc pas de voler haut et longtemps, mais bien de zigzaguer et défier les pistes en dévalant rapidement les pentes. C’est une combinaison de glisse et de vol plané sur la neige.

Qui peut pratiquer du speedriding ?

Ce sport vous intéresse? Compte tenu de la vitesse de descente et comme c’est une activité qui peut provoquer plusieurs accidents, le ministère responsable qu’est la FFVL ou « Fédération française de vol libre », a décrété que les skieurs adultes de classe 3 et ayant passé par l’école du ski français seuls ont l’autorisation de pratiquer le speedriding. Il est donc possible de vous former à cette discipline en suivant des cours et actuellement plus de 37 écoles de speedriding sont autorisées et labélisées par la FFVL.

Les matériels adéquats pour cette activité

Le speedriding nécessite des matériels spécifiques et en fonction de la taille de la personne qui la pratique. Mis à part la voile, la sellette, et la paire de skis, il est aussi important de porter un casque afin de se protéger. Pour un pilote de 70 kg par exemple, un voile d’une envergure de 22m2 est nécessaire. Par contre, plus vous êtes expérimenté, plus vous pouvez réduire cette surface de 14,10 voire 8m2, afin d’augmenter encore plus votre vitesse et votre contact au sol.

Aujourd’hui, des compétitions de speedriding sont même organisées, permettant aux concurrents de laisser libre cours à leurs compétences acrobatiques (free ride), mais aussi la capacité de suivre des pistes tracées (derby).

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